BIOGRAPHIE 

“Une artiste dotée d’un charisme évident, d’une grande musicalité et d’une très belle finesse d’analyse. ”
Christoph Eschenbach

“Je n’ai jamais vu quelqu’un aborder la musique avec une telle délicatesse de cœur. Suyoen Kim est une véritable artiste, et je suis convaincu que sa musique ne laissera personne indifférent.”
Kazuki Yamada

Née en Allemagne, Suyoen Kim découvre sa passion pour le violon et prend sa première leçon dès l’âge de cinq ans. Quatre ans plus tard, elle intègre l’École supérieure de musique de Detmold, Département de Münster, où elle obtient son diplôme en 2008 sous la tutelle du professeur Helge Slaatto. Après avoir obtenu sa maîtrise à l’Université de musique et des arts du spectacle de Munich avec le professeur Ana Chumachenco, elle poursuit ses études de troisième cycle à l’Académie Kronberg en tant que jeune soliste grâce à la bourse Steigenberger/Rath. Elle a également suivi des cours de maître avec Rainer Kussmaul, Ida Haendel, Ana Chumachenco et Elizabeth Walfish. À l’invitation de Seiji Ozawa, elle participe régulièrement à l’Académie internationale de musique Seiji Ozawa en Suisse.

Dès l’âge de seize ans, elle attire l’attention de la scène musicale internationale. En 2003, le journal danois “Jyllandsposten” la surnomme “nouvelle étoile mondiale”. Son interprétation du Concerto funèbre de Karl Amadeus Hartmann avec la Bayerische Kammerphilharmonie, dirigée par Pietari Inkinen, est encensée par la BBC Radio 3, comme la meilleure interprétation de ce concerto. En 2003, elle obtient le premier prix au Concours international de violon Leopold Mozart à Augsbourg, où elle remporte également le Prix du public et le Prix de la meilleure interprétation de musique contemporaine. En 2005, elle est récompensée par le Prix du jeune artiste de l’État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. En 2006, elle reçoit le premier prix au Concours international de violon Joseph Joachim à Hanovre. En 2009, elle remporte le quatrième prix au Concours international de musique Reine Élisabeth de Belgique à Bruxelles. En 2018, elle est nommée au poste de premier violon solo de l’Orchestre du Konzerthaus de Berlin et rejoint également le célèbre Quatuor Artemis entre 2019 et 2021.

Elle se produit en tant que soliste aux côtés de prestigieuses phalanges : les orchestres philharmoniques de Séoul, Strasbourg, de Baden-Baden et de Copenhague ; les orchestres symphoniques de Munich, du Norrland et du Bas Rhin ; la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, l’Orchestre du Théâtre de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, les Bayerische Kammerphilharmonie (Orchestre de Chambre de Bavière), Bochumer Symphoniker, Neue Philharmonie Westfalen, ou le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn ; sous la baguette de chefs éminents tels Mariss Jansons, Kurt Masur, Eliahu Inbal, Myung-Whun Chung, Christoph Eschenbach et Jan Latham Koenig.

Chez Deutsche Grammophon, elle enregistre les sonates de Mozart (2010) ainsi que les sonates et partitas pour violon solo de Bach (2011). Un enregistrement de la Sonate, du Rondo brillant et de la Fantaisie de Schubert avec le pianiste Dong Hyek Lim est sorti en février 2015. Son enregistrement du Concerto pour violon et des deux Romances de Beethoven, avec l’Orchestre de chambre de Württemberg Heilbronn (sous la direction de Ruben Gazarian) est paru en mars 2016.

Suyoen Kim joue le Stradivarius “Lord Newlands” de 1702, aimablement prêté par la Fondation Nippon Music.