Evgeny Kissin, virtuose du piano, revient en récital au Théâtre des Champs-Elysées pour un programme romantique d’exception.

Evgeny Kissin a atteint un niveau d’interprétation unique, maîtrisant comme nul autre les difficultés techniques pour mettre à nu le drame, la noblesse et la poésie de ses programmes. Capable de toutes les prouesses, il sait aussi maîtriser l’émotion pour offrir libre champ à son expression. Une belle histoire musicale unit le virtuose et le public parisien, qui continue de s’épanouir de saison en saison. Fidèle habitué de la scène du Théâtre des Champs-Élysées, qu’il foule chaque année avec succès, le «monstre sacré du piano» revient en 2026 pour un nouveau récital autour du répertoire romantique, pierre angulaire de son parcours.

Pour débuter ce récital, Evgeny Kissin a choisi la Sonate op. 10 n° 3 de Beethoven, œuvre de grande ampleur formelle et de profondeur émotionnelle. Inspirées des danses populaires polonaises, Les Mazurkas, sont plébiscitées pour leur subtilité mélodique et leur richesse rythmique et illustrent la capacité de Chopin à fusionner tradition et innovation dans un langage profondément personnel.
Kreisleriana de Schumann, est considérée comme l’une de ses compositions les plus profondes et complexes. S’inspirant du personnage de Johannes Kreisler, Schumann y explore les contrastes entre agitation et lyrisme, reflétant ses propres dualités intérieures. Enfin, la Rhapsodie hongroise n° 12, l’une des plus célèbres de Liszt, mêle mélodies folkloriques hongroises et virtuosité pianistique. Elle clôturera ce voyage pianisitique avec une virtuosité flamboyante, portée par des rythmes enivrants et une énergie irrésistible. Toute la richesse du répertoire romantique porté par une virtuosité inégalée !

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