BIOGRAPHIE 

Directeur artistique et musical de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo
Directeur musical de l’Orchestre symphonique de Birmingham
Chef invité de l’Académie internationale de Seiji Ozawa

Directeur artistique et musical de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo (OPMC) depuis 2016, directeur musical de l’Orchestre symphonique de Birmingham (CBSO), Kazuki Yamada est également chef invité de l’Académie internationale de Seiji Ozawa. Il a également été chef principal invité du Yomiuri Nippon Symphony Orchestra (2018-2024) et chef principal invité de l’Orchestre de la Suisse Romande (2010-2018), ainsi que directeur musical du Chœur philharmonique de Tokyo et du Yokohama Sinfonietta.  À partir de la saison 2026/2027, il devient le directeur artistique et chef principal de Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (DSO).

Diplômé de la Tokyo National University of Fine Arts & Music, après avoir étudié sous la direction de Kenichiro Kobayashi et Yoko Matsuo, Kazuki Yamada reçoit en 2001 le Ataka-Prize. En 2002, il poursuit ses études auprès de Gerhard Markson à l’Académie internationale d’été du Mozarteum de Salzbourg. En 2009, il remporte le grand prix du Concours international de Besançon et en 2011, le Idemitsu Music Prize for Young Artist.

Régulièrement invité à diriger les grandes phalanges internationales, Kazuki Yamada se produit avec les orchestres philharmoniques de Berlin, Saint-Pétersbourg, Washington, Luxembourg ou New-York ; les orchestres symphoniques de Boston, San-Francisco, Chicago, Göteborg, Cologne, Berlin, de la NHK de Tokyo et du MDR de Leipzig ; l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre national de France ; l’Orchestre de Cleveland ou l’Orchestre de l’Académie nationale Santa-Cecilia. Très présent également dans le domaine de l’opéra, il dirige notamment Oresteia de Xenakis avec le Tokyo Sinfonietta, ainsi que la version scénique de Jeanne au Bûcher d’Honegger avec l’Orchestre du Saito-Kinen au Festival Matsumuto, projet repris avec Marion Cotillard dans le rôle de Jeanne d’Arc, à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre de Paris et à Monaco avec l’OPMC Kazuki Yamada a dirigé Wozzeck d’Alban Berg ainsi que L’enfant et les sortilèges et L’Heure espagnole de Ravel à l’Opéra de Monte-Carlo.

En 2022, il est invité aux BBC Proms avec l’Orchestre symphonique de Birmingham. Désireux de briser les frontières, le chef établit un lien étroit entre Monaco et Birmingham et met en place des concerts collaboratifs entre l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo et le chœur du CBSO. À la tête des deux phalanges, il interprète ainsi Elijah de Mendelssohn et Carmina Burana d’Orff.

Il collabore en outre avec de nombreux solistes tels Emanuel Ax, Leif Ove Andsnes, Seong-Jin Cho, Isabelle Faust, Martin Helmchen, Nobuko Imai, Lucas and Arthur Jussen, Alexandre Kantorow, Evgeny Kissin, Maria João Pires, Julian Pregardien, Baiba Skride, Fazıl Say, Arabella Steinbacher, Jean-Yves Thibaudet, Krystian Zimerman et Frank Peter Zimmermann.

Kazuki Yamada a enregistré, chez Pentatone, des œuvres de Glazounov, Kalinnikov et Khatchaturian, avec l’Orchestre philharmonique Tchèque (Octavia Records) et une série de 3 Cds inspirés par la danse, avec l’Orchestre de la Suisse Romande. Il a également sorti 10 albums chez Fontec avec le Chœur philharmonique de Tokyo. En 2017, il enregistre avec l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, un disque consacré à Berlioz (pour OPMC Classics), ainsi qu’un album dédié à Chostakovitch, avec le Yokohama Sinfonietta et Alexandre Kniazev. Toujours avec son orchestre de la Principauté, il enregistre deux disques consacrés aux symphonies n°1 et 3 de Mendelssohn, le Requiem de Fauré, un disque avec Marie-Nicole Lemieux autour de Berlioz, Ravel et Saint-Saëns (pour Warner) ou des albums consacrés à l’opéra avec Déjanire et l’Ancêtre de Saint Saëns.

LA PRESSE EN PARLE 

«La gestuelle de Kazuki Yamada développe un vocabulaire d’une richesse inouïe, punch de karatéka et évanescence de ballerine, qui n’est pas sans évoquer l’élégance d’un Chailly ou la jubilation d’un Kleiber.»
Le Temps

« »Entre plénitude sonore et efficacité dramaturgique, le dernier mouvement est conduit avec une autorité et un enthousiasme communicatif par l’excellent Kazuki Yamada. »
Resmusica

« Embrassant l’orchestre avec des gestes amples et gracieux, le chef japonais subjugue. On lit la musique dans ses mains qu’il ouvre ou referme pour signifier l’ampleur du son qu’il recherche. Chaque phrase, chaque moment est ressenti, renvoyé au public avec un soin de la couleur, de l’intensité, du discours que l’orchestre de la Suisse Romande restitue avec une beauté orchestrale qu’on se réjouit d’entendre. Une jubilation sonore. Sans que jamais la structure de l’œuvre n’en souffre. »
Resmusica