
À PROPOS DU SPECTACLE
Igor Levit, virtuose du piano et figure incontournable de la scène internationale, revient en récital au Théâtre des Champs-Elysées pour un programme envoûtant, mêlant Schubert, Schumann et Chopin.
Les grandes salles internationales se disputent les venues du pianiste Igor Levit qui compte désormais parmi l’élite internationale du clavier. Celui que Télérama décrit comme “un Mensch, autrement dit un être remarquable par ses qualités humaines, autant que par la beauté et l’intelligence de son piano” est considéré comme l’un des plus grands interprètes actuels de Beethoven. Outre Beethoven, le cœur du pianiste bat pour le répertoire allemand qui a fait sa réputation. Désormais habitué de la scène du Théâtre des Champs-Élysées, Igor Levit revient en récital dans un programme où il renoue avec son répertoire favori. La Sonate D960 de Schubert, ultime œuvre pour piano du compositeur, mêle ampleur formelle et fragilité intime. Composée quelques semaines avant sa mort, elle déploie un univers suspendu, où le silence pèse autant que les notes. Une page à la fois sereine, troublée et bouleversante. Avec les Nachtstücke Op. 23 de Schumann, l’atmosphère se fait plus sombre, presque inquiétante. Ces quatre pièces brèves, écrites à l’annonce de la disparition d’un proche, oscillent entre rêverie nocturne et élans hallucinés, à l’image de la sensibilité exacerbée du compositeur. Enfin, la Sonate n°3 de Chopin clôt le programme dans un souffle virtuose et lyrique. Œuvre de maturité, elle unit la rigueur formelle héritée de Beethoven à l’élan passionné de l’écriture chopinienne. Un sommet du répertoire romantique, alliant intensité dramatique et raffinement mélodique. Un programme romantique en clair-obscur, entre grandeur intérieure et poésie nerveuse, porté par l’un des interprètes les plus singuliers de sa génération.
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