BIOGRAPHIE 

Chef assistant de Paavo Järvi entre 2014 et 2018, David Molard Soriano travaille à ses côtés à l’Orchestre de Paris puis à l’Estonian Festival Orchestra (festival de Pärnu et BBC Proms). Il a également assisté Fabien Gabel et Gustavo Dudamel aux Rencontres Musicales d’Evian.

Par la suite, il devient chef assistant de l’Orchestre national de France pour trois saisons, d’abord aux côtés d’Emmanuel Krivine puis de Cristian Macelaru. Il a ainsi l’opportunité de diriger la prestigieuse phalange au cours des saisons 19/20, 20/21 et 21/22 dans de nombreux programmes, enregistrements et concerts-spectacles, allant du grand répertoire à la création.

Durant la saison 21/22, il fait notamment ses débuts avec l’Orchestre national de Russie à Moscou et avec l’Orchestre national des Pays de la Loire lors de la Folle Journée de Nantes. Il est également réinvité par l’Orchestre national de France et dirige l’Orchestre Philharmonique de Brasov (Roumanie). Il enregistre par ailleurs un album autour de Piazzolla avec l’Orchestre national de Russie.

La saison 22/23 le verra réinvité à l’Orchestre philharmonique de Brasov pour plusieurs projets. Il fera par ailleurs ses débuts à l’Opéra national de Bordeaux, où il dirigera une production de Madame Butterfly en alternance avec Paul Daniel, maison qu’il retrouvera pour une production du ballet Don Quichotte. Enfin, il fera également ses débuts à l’Orchestre national de Metz et à l’Orchestre national de la Radio Roumaine à Bucarest.

Chef apprécié de nombreuses formations, il est également invité à diriger l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’orchestre de l’Opéra national de Lorraine, l’orchestre de l’Opéra de Limoges, l’Orchestre philharmonique du Liban, l’Orchestre de chambre du Luxembourg, l’Orchestre de Saint-Etienne ou l’Orchestre national de Bretagne. Malgré sa prédilection pour le répertoire symphonique, il demeure néanmoins profondément attiré par le répertoire lyrique et a pu diriger ces dernières années des productions de Carmen, Dialogues des Carmélites, La Traviata et des Noces de Figaro.​

A l’été 2022, il fonde les Rencontres Musicales au château d’Ainay-le-Vieil, où il rassemble son propre orchestre du festival et permet ainsi de proposer des concerts allant du récital au répertoire symphonique. Ces premières Rencontres voient notamment apparaitre les solistes Nathanaël Gouin, Catherine Trottmann, Eva Zavaro, Paul Gaugler et Fanny Robilliard. Fort du succès de cette première édition et de l’extraordinaire écrin qui les accueille, il prépare la deuxième prévue courant août 2023.

Enfin, en 2016, il fonde l’Orchestre des Jeunes d’Île-de-France, ​phalange de professionnalisation des jeunes musiciens qui s’est distinguée par la qualité et l’exigence de son niveau d’exécution et de ses programmes. ​Leurs nombreux concerts ont notamment été marqués par la troisième symphonie de Saint-Saëns avec Thomas Ospital à Saint-Eustache, l’organisation de l’édition française du célèbre Festival Transsibérien avec Jean-Claude Casadesus, Vadim Repin et Nicholas Angelich à Lille (Nouveau Siècle), la version complète de l’Oiseau de feu, le Concerto pour orchestre de Lutoslawski, l’invitation de solistes tels que Patrick Messina, Nathanaël Gouin, le Trio Karénine ou la résidence du compositeur franco-libanais Bechara El-Khoury avec deux commandes en créations mondiales.


LA PRESSE EN PARLE

« Dans ces œuvres de Chostakovitch et de Schönberg, il fait preuve d’un remarquable travail de cohésion, d’un vrai sens de la narration, il sait imprimer une tension permanente : voici un nom à retenir, une carrière à suivre, à l’évidence »
Philippe Herlin.

« Jupiter » : le titre de la 41e symphonie de Mozart inspire à l’évidence un orchestre dont l’interprétation allie énergie, nervosité des attaques et luminosité dans une construction équilibrée. A chaque pupitre s’exprime l’envie de donner le meilleur de soi : David Molard fait son miel de toutes ces bonnes volontés – et de tous ces talents !
Concertclassic


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